c- La surexpression d’ α – Synucléine
d- l’α-synucléine et la maladie de Parkinson idiopathique :
d- l’α-synucléine et la maladie de Parkinson idiopathique :
Le stress oxydatif et le dysfonctionnement mitochondriale jouent un rôle dans les capacités de l’α-synucléine à s’agréger, notons que les inhibiteurs du complexe I de la chaîne respiratoire augmentent l’expression de l’α-synucléine et sa capacité à former des agrégats (Dawson TM; 2003).
De plus, le stress oxydatif peut
conduire à la nitration (introduire un ou plusieurs groupements nitro
NO2 dans une molécule) de protéines cibles sur des résidus tyrosine.
Ceci a été montré pour l’α-synucléine qui est nitrosylée au sein des
corps de Lewy, cette modification augmente les capacités de
l’α-synucléine à s’agréger (Giasson BI et al. ; 2000).
Le
dysfonctionnement du complexe I de la chaîne respiratoire est très
vraisemblablement situé en amont de l’agrégation anormale de
l’α-synucléine, comme cela a été montré dans des lignées cellulaires qui
expriment l’ADN mitochondriale de patients avec la mutation A53T de
l’α-synucléine ou de patients avec une maladie de Parkinson idiopathique
(Swerdlow RH et al. ; 2001). Dans ces cellules, les mitochondries des
patients A53T n’ont pas de déficit du complexe I, contrairement à celles
des patients (idiopathiques).