1- Bactérisation des graines du cèdre
L’effet bénéfique de certaines bactéries sur la croissance des plantes est souvent évalué par l’augmentation du poids des racines et la longueur de tige et le nombre de racines courts.
Dans le cas du cèdre, l’influence de cinq souches bactériennes appartenant aux espèces Pseudomonas fluorescens, Lactococcus lactis et Paenibacillus polymyxa sur le poids sec racinaire et le nombre de racines courtes a été évaluer (Satrani et al. 2009).La souche de Pseudomonas fluorescens 92 a été isolée à partir d’un carpophore du champignon ectomycorhizien Suillus grevillei (Varese et al., 1996).La souche Pseudomonas fluorescens A6RI est un mutant résistant à la rifampicine et elle est conservée dans la collection française de bactéries phytopathogènes (CFBP, Angers, France) sous le numéro CFBP2392 (Gamalero et al., 2002 ; 2004).La souche TGI252 a été isolée à partir d’un carpophore de Tricholoma cedrorum provenant de la rhizosphère d’une cédraie du Moyen Atlas au Maroc et elle a été identifiée comme Pseudomonas fluorescens biotype G par la méthode BIOLOG. Après la bactérisation des graines on fixe trois temps pendant lesquels on va prendre les mesures : À deux mois (T1), quatre mois (T2) et six mois (T3) après la date d’inoculation. Les graines témoins ont été immergées dans une solution de sulfate de magnésium pendant la même durée. Ensuite, les racines ont été lavées et leur poids sec ainsi que le nombre de toutes les racines courtes ont été quantifiés par comptage sous la loupe binoculaire.
L’effet bénéfique de certaines bactéries sur la croissance des plantes est souvent évalué par l’augmentation du poids des racines et la longueur de tige et le nombre de racines courts.
- À six mois, le poids sec des racines des traitements inoculés avec A6RI et TGI252 est significativement supérieur de 92 % et 58 % respectivement par rapport au témoin non inoculé. Ceci montre que ces deux souches bactériennes stimulent aussi bien les parties aériennes que racinaires des plants de cèdre. Ce qui corrobore les résultats de plusieurs auteurs (Schönwitz et al., 1989 ; Lippmann et al., 1995) qui ont démontré que l’élévation de la biomasse de la partie racinaire est étroitement corrélée à l’augmentation de la biomasse de la partie aérienne chez les plants.
- À deux mois, les deux souches de P. fluorescens A6RI et TGI252 ont significativement augmenté le nombre de racines courtes par rapport au témoin non inoculé d’un facteur d’environ 106 % et 58 %, respectivement à quatre mois, et d’un facteur d’environ 87 % et 51 % respectivement à six mois.
Donc on déduit que les deux souches A6RI et TGI252 ont stimulé la croissance du système racinaire (biomasse racinaire et nombre de racines courtes), cette stimulation pourrait être expliquée par le fait que ces deux souches bactériennes peuvent agir par l’intermédiaire d’hormones. En effet Il a été prouvé que la souche A6RI est capable de produire de l’acide indol-3-acétique (AIA) (Gamalero et al., 2002), ce qui pourrait expliquer son effet positif sur la croissance racinaire des plants de cèdre. Gamalero et al (2002)ont souligné aussi que P. fluorescens A6RI agit positivement sur le développement du système racinaire de la tomate. Ceci démontre que cette souche est capable de promouvoir de manière non spécifique la croissance de différents plants.
L’origine rhizosphérique de la souche TGI252 pourrait être aussi l’un des facteurs contribuant dans l’activité positive observée chez les plants de cèdre. Chanway et al. (1993) ont signalé que la stimulation de la croissance des semis est statistiquement significative seulement quand l’écotype de Pseudotsuga menziesii a été inoculé avec la bactérie rhizosphérique avec laquelle il avait précédemment été en contact dans la nature.
La différence entre le mécanisme d’action d’A6RI et de TGI252 est due à :
- l’action rapide de la souche A6RI pourrait être expliquée par un effet hormonal de type primaire qui agit directement sur la croissance des racines des plants.
- l’action retardée de TGI252 suggère un effet nutritionnel par la bactérie qui mobilise en premier lieu les nutriments de la rhizosphère et ensuite le système racinaire de la plante, qui en profite d’une manière indirecte.
Les deux souches bactériennes Paenibacillus polymyxa et P. fluorescens 92 ont inhibé de manière significative la longueur de la tige des plants de cèdre. Cet effet antagoniste vis-à-vis de la croissance des plants a été déjà expliqué par des phénomènes de compétition nutritive quand la densité bactérienne est élevée (Kapulnik et al., 1995 ; Frey-Klett et al., 1999 ; Bending et al., 2002).mais à d’autres expériences, ces deux souches peuvent promouvoir la croissance des semis par
l’intermédiaire d’AIA.
Conclusion :
Cinq souches rhizobactériennes ont été testées pour leur effet sur la croissance des plants de Cedrus atlantica Manetti en pépinière forestière avant transplantation sur le terrain. Les résultats obtenus ont montré un effet significatif des souches bactériennes sur la croissance de semis de cèdre et seules les deux Pseudomonas fluorescens A6RI et TGI252 ont stimulé significativement le poids sec des racines et le nombre de racines courtes.
2- Température
a- Effet de la Température sur le cèdre:
Le cèdre croit sous des températures moyennes annuelles comprises entre 8 et 4 C0 (BOUDY, 1950 ; PUJOS, 1964 ; TOTH, 1980 ; DERRIDJ, 1990).
En ce qui concerne les températures moyennes des minima du mois le plus froid, les cédraies peuvent tolérer des valeurs comprises entre « -1 » et « -8 » C0 (BENABID, 1994 ;QUEZEL, 1980). Par ailleurs le HOUEROU (1975) donne les valeurs suivantes pour les cédraies de l’Aurése, Belezma et Hodna « -2 C0» caractérise la limite inférieure et « -5 C0 »pour la limite supérieure. Le cèdre résiste à « -25 C0 » en atmosphère sèche (GAUSSEN,1967), il vit dans ses pays d’origine avec des extrêmes absolus de « -25 C0 » et « +35 C0 »(PUTOD, 1979).
- effet de la température sur La variation du poids frais et sec des racines de cèdre:
Le poids des racines du cèdre de l'Atlas dans la figure (32.a) enregistrent des augmentations très significatives pour le poids, en effet le taux d'évolution le plus important est signalé durant la saison automnale avec une moyenne de 58%, alors que 14 le taux le plus bas est estimé en moyenne à 3% pour la saison estivale (Figure 32.).
La croissance racinaire des semis du cèdre de est qui est marqué par une alternance de phase d'activité, et de repos, on parle de croissance rythmique (Alatou, 1990; Derfeye
et al, 1989):
- Une période hivernale à croissance racinaire forte.
- Une période printanière à croissance racinaire satisfaisante.
- Une période estivale à faible croissance racinaire.
- Une période automnale à croissance racinaire forte aussi.
-effet de température sur l’Accumulation des sucres solubles dans les racines:
Les basses températures:
En générale, Au fur et à mesure que le stress du froid devient sévère, les semis enregistrent des teneurs en sucres très élevées comme le montre la figure 34. De ce fait, les teneurs les plus élevées sont enregistrées pour la température « T= -10 0C », par contre les valeurs les plus faibles sont relevées pour le témoin « T= 20±20C ».
Les plus faibles teneurs sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 322% par rapport au témoin (Tab 25).
Les hautes températures:
En générale le stress du chaud montre des variations importantes. Les maximums sont relevés pour la température « 440C » alors que, les minima sont enregistrés pour le témoin « T= 20±20C ».
Les teneurs les plus faibles sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 316% par rapport au témoin (Tab 28).
Cinq souches rhizobactériennes ont été testées pour leur effet sur la croissance des plants de Cedrus atlantica Manetti en pépinière forestière avant transplantation sur le terrain. Les résultats obtenus ont montré un effet significatif des souches bactériennes sur la croissance de semis de cèdre et seules les deux Pseudomonas fluorescens A6RI et TGI252 ont stimulé significativement le poids sec des racines et le nombre de racines courtes.
2- Température
a- Effet de la Température sur le cèdre:
Le cèdre croit sous des températures moyennes annuelles comprises entre 8 et 4 C0 (BOUDY, 1950 ; PUJOS, 1964 ; TOTH, 1980 ; DERRIDJ, 1990).
En ce qui concerne les températures moyennes des minima du mois le plus froid, les cédraies peuvent tolérer des valeurs comprises entre « -1 » et « -8 » C0 (BENABID, 1994 ;QUEZEL, 1980). Par ailleurs le HOUEROU (1975) donne les valeurs suivantes pour les cédraies de l’Aurése, Belezma et Hodna « -2 C0» caractérise la limite inférieure et « -5 C0 »pour la limite supérieure. Le cèdre résiste à « -25 C0 » en atmosphère sèche (GAUSSEN,1967), il vit dans ses pays d’origine avec des extrêmes absolus de « -25 C0 » et « +35 C0 »(PUTOD, 1979).
- effet de la température sur La variation du poids frais et sec des racines de cèdre:
Le poids des racines du cèdre de l'Atlas dans la figure (32.a) enregistrent des augmentations très significatives pour le poids, en effet le taux d'évolution le plus important est signalé durant la saison automnale avec une moyenne de 58%, alors que 14 le taux le plus bas est estimé en moyenne à 3% pour la saison estivale (Figure 32.).
La croissance racinaire des semis du cèdre de est qui est marqué par une alternance de phase d'activité, et de repos, on parle de croissance rythmique (Alatou, 1990; Derfeye
et al, 1989):
- Une période hivernale à croissance racinaire forte.
- Une période printanière à croissance racinaire satisfaisante.
- Une période estivale à faible croissance racinaire.
- Une période automnale à croissance racinaire forte aussi.
-effet de température sur l’Accumulation des sucres solubles dans les racines:
Les basses températures:
En générale, Au fur et à mesure que le stress du froid devient sévère, les semis enregistrent des teneurs en sucres très élevées comme le montre la figure 34. De ce fait, les teneurs les plus élevées sont enregistrées pour la température « T= -10 0C », par contre les valeurs les plus faibles sont relevées pour le témoin « T= 20±20C ».
Les plus faibles teneurs sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 322% par rapport au témoin (Tab 25).
Les hautes températures:
En générale le stress du chaud montre des variations importantes. Les maximums sont relevés pour la température « 440C » alors que, les minima sont enregistrés pour le témoin « T= 20±20C ».
Les teneurs les plus faibles sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 316% par rapport au témoin (Tab 28).
- effet de température sur les teneurs en proline:
Les basses températures:
En générale, et Pour les plantes soumises aux basses températures, la température a induit une hausse particulièrement marquée et significative des teneurs en proline.
Les plus faibles teneurs sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 2059% par rapport au témoin (Tab 31).
Les hautes températures:
Les hautes températures ont causé une progression des teneurs en proline.
Les hautes températures ont causé une progression des teneurs en proline.
Les plus faibles teneurs en proline sont enregistrées au niveau de la racine avec un taux d’augmentation de 256% par rapport au témoin (Tab 34).
b- Effet endogène de la température et d’ABA sur la dormance de bourgeon de cèdre in vitro:
Les boutures des bourgeons axillaires et apicaux de Cèdre Liban sont incapables de prolonger à 24 C° in vitro, mais cette inhibition a été surmontée à 30 C°. Nous avons utilisé des micro boutures de cèdre afin de déterminer si les niveaux d'hormones endogènes varient en fonction de la dormance des bourgeons et de la température.
Apres l’analyse des niveaux d'acide abscissique on trouve que ces derniers dans les microboutures avec des bourgeons dormants ont été supérieures à celles de micro boutures avec des bourgeons de croissance.
A 24 C°, les aiguilles accumulent plus d'acide abscissique qu'à 30 C°.L'acide abscissique fourni à 30 C° induit la formation de bourgeons dormants. Ces résultats suggèrent que l'accumulation d'acide abscissique dans les aiguilles peuvent expliquer la dormance des bourgeons de micro boutures de cèdre à 24 C°. (F.Piola and all).
Un traitement à température froide peut conduire au débourrement végétatif de nombreuses plantes ligneuses (Waring and Saunders 1971). Des signaux externes sont ensuite transmis au sein de la plante, peut-être par l'intermédiaire de régulateurs de croissance (koorneef et al.1989).
Le taux élevé d'acide abscissique est associées à la dormance des graines et à des réponses des plantes aux stress environnementaux, comme la température, stress hydrique ou les blessures (zeevaart and creelman).
Dans la dominance apicale, où les bourgeons apicaux inhibent la croissance des bourgeons latéraux dormant, peut être due à une translocation auxine basipète à partir des bourgeons apicaux (for review see Phillips 1975; cline 1991). Il est probable que l'auxine influence soit la synthèse des cytokinines ou l'utilisation dans les bourgeons latéraux. (pilate et al.1989).
N.B - Consultez les références bibliographiques induit dans le texte via : Ce Lien
Les boutures des bourgeons axillaires et apicaux de Cèdre Liban sont incapables de prolonger à 24 C° in vitro, mais cette inhibition a été surmontée à 30 C°. Nous avons utilisé des micro boutures de cèdre afin de déterminer si les niveaux d'hormones endogènes varient en fonction de la dormance des bourgeons et de la température.
Apres l’analyse des niveaux d'acide abscissique on trouve que ces derniers dans les microboutures avec des bourgeons dormants ont été supérieures à celles de micro boutures avec des bourgeons de croissance.
A 24 C°, les aiguilles accumulent plus d'acide abscissique qu'à 30 C°.L'acide abscissique fourni à 30 C° induit la formation de bourgeons dormants. Ces résultats suggèrent que l'accumulation d'acide abscissique dans les aiguilles peuvent expliquer la dormance des bourgeons de micro boutures de cèdre à 24 C°. (F.Piola and all).
Un traitement à température froide peut conduire au débourrement végétatif de nombreuses plantes ligneuses (Waring and Saunders 1971). Des signaux externes sont ensuite transmis au sein de la plante, peut-être par l'intermédiaire de régulateurs de croissance (koorneef et al.1989).
Le taux élevé d'acide abscissique est associées à la dormance des graines et à des réponses des plantes aux stress environnementaux, comme la température, stress hydrique ou les blessures (zeevaart and creelman).
Dans la dominance apicale, où les bourgeons apicaux inhibent la croissance des bourgeons latéraux dormant, peut être due à une translocation auxine basipète à partir des bourgeons apicaux (for review see Phillips 1975; cline 1991). Il est probable que l'auxine influence soit la synthèse des cytokinines ou l'utilisation dans les bourgeons latéraux. (pilate et al.1989).
N.B - Consultez les références bibliographiques induit dans le texte via : Ce Lien
À voir aussi
Les systèmes racinaires (Les types de racines).