Le volcanisme, dans ses diverses manifestations, est l'un des phénomènes naturels les plus spectaculaires qu'il soit donné d'observer sur notre planète. Il existe environ 800 volcans aériens et plus de 3000 volcans sous-marins. En effet le volcanisme traduit l'activité interne de la Terre, libère rapidement des énergies colossales et représente une composante nécessaire à la vie sur Terre. Non seulement les volcans amènent en surface des matériaux solides qui fertilisent les sols, mais ils sont probablement à l'origine du quart de l'oxygène, de l'hydrogène, du carbone, du chlore et de l'azote contenus dans la biosphère. Les volcans sont donc des appareils qui mettent en relation la surface du globe terrestre avec des zones internes où les matériaux terrestres sont à une température permettant leur fusion. Ces matériaux viennent s’épancher à la surface terrestre en y ajoutant des reliefs de structures variées. Ce phénomène est intermittent, les phases d’émission (volcan actif) alternant avec des phases de repos qui peuvent être longues (volcan éteint). Toutefois, selon le type de volcan, une activité volcanique est le plus souvent dangereuse.
1. Définition :
Le volcanisme désignent l’ensemble des phénomènes de l'activité interne du globe qui permettent l'épanchement en surface, à l'état de laves, du magma terrestre, par l'intermédiaire des édifices appelés couramment volcans. Le terme de volcan évoque habituellement l’image d’une montagne conique au sommet de laquelle s’ouvre un cratère (Fig. 3), d’où s’échappe un mélange de matériaux d’origine profonde. Il existe des volcans d’aspect différent, et les types des appareils sont liés à la nature des produits émis et à la nature des éruptions.
fig. 3 : Aspect morphologique d’un volcan.
Un volcan est formé de trois parties (fig. 4) :
fig. 4 : Coupe schématique montrant les différentes parties d’un volcan
2. Différents types d’éruption :
L’aspect des volcans diffère selon la nature ou les propriétés des produits qu’ils ont émis. On distingue classiquement trois pôles d’activité correspondant aux émissions (Fig. 5) :
L’aspect des volcans diffère selon la nature ou les propriétés des produits qu’ils ont émis. On distingue classiquement trois pôles d’activité correspondant aux émissions (Fig. 5) :
fig. 5 : Les types d’activités volcaniques (d’après Gèze, 1964).
Le type hawaiien (fig. 6) :
L’activité de ces volcans se réduit à l’expulsion de coulées de lave. Ces coulées sont très fluides comportent peu de gaz. Il y a rarement des explosions. Les coulées s’empilent en couches de dizaines de mètres de hauteur. Ce type d’éruption est surtout présent à Hawaii mais il en existe aussi en Islande avec une faible ampleur. Ces volcans sont matérialisés par une activité effusive.
L’activité de ces volcans se réduit à l’expulsion de coulées de lave. Ces coulées sont très fluides comportent peu de gaz. Il y a rarement des explosions. Les coulées s’empilent en couches de dizaines de mètres de hauteur. Ce type d’éruption est surtout présent à Hawaii mais il en existe aussi en Islande avec une faible ampleur. Ces volcans sont matérialisés par une activité effusive.
Fig. 6 : Volcan bouclier des cônes volcaniques effusifs.
Le type strombolien (fig. 7) :
Ce type de volcan émet des laves plus visqueuses que le type hawaiien ce qui a pour conséquence une accumulation de gaz sous pression à la sortie des liquides. Il peut y avoir des explosions assez violentes qui projettent des matériaux solides dans les airs. Mais, il peut y avoir également de simples coulées de lave. La dynamique volcanique de ce type de volcan est donc partagée entre l’activité explosive et l’activité effusive.
Ce type de volcan émet des laves plus visqueuses que le type hawaiien ce qui a pour conséquence une accumulation de gaz sous pression à la sortie des liquides. Il peut y avoir des explosions assez violentes qui projettent des matériaux solides dans les airs. Mais, il peut y avoir également de simples coulées de lave. La dynamique volcanique de ce type de volcan est donc partagée entre l’activité explosive et l’activité effusive.
fig. 7 : Strato-volcan à éruption mixte (lave et produit d’explosion).
Le type péléen :
Ce type de volcan émet une lave extrêmement visqueuse et pâteuse. Elle se solidifie dès son contact avec l’air et forme un cône volcanique obstrué par un dôme qui explose lorsque la pression est à son paroxysme. L’explosion est extrêmement puissante. Le magma est expulsé et se mélange à l’air libre pour créer un nuage terrible appelé la nuée ardente.
Ce type de volcan émet une lave extrêmement visqueuse et pâteuse. Elle se solidifie dès son contact avec l’air et forme un cône volcanique obstrué par un dôme qui explose lorsque la pression est à son paroxysme. L’explosion est extrêmement puissante. Le magma est expulsé et se mélange à l’air libre pour créer un nuage terrible appelé la nuée ardente.
Le type vulcanien :
Le magma rencontre, sur son chemin vers la surface, une source d’eau ce qui peut provoquer des éruptions très violentes : il y a des explosions de gaz qui projettent des quantités de matériaux solides et des cendres dans les airs. La lave de ce type de volcan est très visqueuse.
Le magma rencontre, sur son chemin vers la surface, une source d’eau ce qui peut provoquer des éruptions très violentes : il y a des explosions de gaz qui projettent des quantités de matériaux solides et des cendres dans les airs. La lave de ce type de volcan est très visqueuse.
Le type surtseyen :
Lorsque le magma est rejeté sous une faible profondeur d’eau. L’éruption est appelée surtseyenne en mémoire de l’éruption de ce volcan dans les années soixante. L’indice d’explosivité de ce volcan est faible.
Lorsque le magma est rejeté sous une faible profondeur d’eau. L’éruption est appelée surtseyenne en mémoire de l’éruption de ce volcan dans les années soixante. L’indice d’explosivité de ce volcan est faible.
Les éruptions phréatiques :
La rencontre de magma avec une nappe phréatique provoque la vaporisation explosive de l'eau. Ce phénomène s'il est assez violent conduit à la formation de cratères d'explosions circulaires de quelques centaines de mètres de diamètre et quelques dizaines de mètres de profondeur. Ces cratères sont généralement bordés par les produits des explosions qui comprennent des fragments arrachés du sous-sol et quelquefois du magma frais. Lorsque l'éruption cesse après la phase maar, un lac circulaire s'installe dans le cratère du maar.
La rencontre de magma avec une nappe phréatique provoque la vaporisation explosive de l'eau. Ce phénomène s'il est assez violent conduit à la formation de cratères d'explosions circulaires de quelques centaines de mètres de diamètre et quelques dizaines de mètres de profondeur. Ces cratères sont généralement bordés par les produits des explosions qui comprennent des fragments arrachés du sous-sol et quelquefois du magma frais. Lorsque l'éruption cesse après la phase maar, un lac circulaire s'installe dans le cratère du maar.
Bibliographie :
ADALLAL Rachid. (2013) : Etude hydrochimique des systèmes lacustres et sédimentation actuelle dans les lacs Azigza et Tigalmamine (Moyen Atlas, Maroc).
Harmand, C. et Moukadiri, A. (1986) : Synchronisme entre tectonique compressive et volcanisme alcalin : exemple de la province quaternaire du Moyen Atlas (Maroc).
Lhoucine KARRAT. (1992) : Altération météorique de basaltes quaternaires en domaine méditerranéen de montagne (Moyen Atlas, Maroc).
Jaque MARTIN. (1981) : Le moyen atlas central étude géomorphologique. Edition du service géologique du Maroc Rabat.
Pr.A.Ntarmouchant/H.smaili/K.sabri. (2012) : Le volcanisme plio-quaternaire du moyen atlas. Région de timahdite.
Rachid ADALLAL. (2013) : Etude hydrochimique des systèmes lacustres et sédimentation actuelle dans les lacs Azigza et Tigalmamine (Moyen Atlas, Maroc).
ADALLAL Rachid. (2013) : Etude hydrochimique des systèmes lacustres et sédimentation actuelle dans les lacs Azigza et Tigalmamine (Moyen Atlas, Maroc).
Harmand, C. et Moukadiri, A. (1986) : Synchronisme entre tectonique compressive et volcanisme alcalin : exemple de la province quaternaire du Moyen Atlas (Maroc).
Lhoucine KARRAT. (1992) : Altération météorique de basaltes quaternaires en domaine méditerranéen de montagne (Moyen Atlas, Maroc).
Jaque MARTIN. (1981) : Le moyen atlas central étude géomorphologique. Edition du service géologique du Maroc Rabat.
Pr.A.Ntarmouchant/H.smaili/K.sabri. (2012) : Le volcanisme plio-quaternaire du moyen atlas. Région de timahdite.
Rachid ADALLAL. (2013) : Etude hydrochimique des systèmes lacustres et sédimentation actuelle dans les lacs Azigza et Tigalmamine (Moyen Atlas, Maroc).
nuul
ReplyDelete