Les facteurs climatiques

Les climats résultent de trois groupes de facteurs :                              
I - Le facteur lumière (éclairement).
C’est l’intensité de l’énergie lumineuse qui provient des rayonnements solaires et qui sont utilisés par l’ensemble des écosystèmes biotope / biocénose. Il y a souvent une relation entre l’éclairement et la température. Mais on va les étudier séparément.
La lumière conditionne la distribution de la population et sa périodicité (photopériode).
1 - La répartition du rayonnement au niveau de la biosphère.
L’éclairement en un point quelconque  est variable, il dépend de l’angle qui fait la direction du rayonnement solaire avec la surface du sol (angle d’incidence). Il est fonction de l’épaisseur de la couche atmosphérique traversée.
L’éclairement dépend aussi de la transparence de l’aire (une atmosphère polluée serait un obstacle de la lumière).
Toutes ces données seront dépendant aussi de certains facteurs comme la latitude et de l’altitude.
2 - Importance de l’action de la lumière de point de vue écologique. 
On distingue :
Des plantes héliophiles : halophytes ces sont des plantes dont l’optimum écologique et physiologique est lié au maximum de la lumière ( Expl : les plantes qui poussent dans les déserts  Steppes ).
Des plantes des clairières et de découvert : comme Cistusmons pelinsis et Retamamono sperma.
Des matorrals de dégradation.
Des plantes d’ombre : ou plantes sciaphyle, Il supporte mal l’éclaircissement direct de la lumière. Ils supportent mal la forte intensité de la lumière. Ils n’ont pas besoin de beaucoup de lumière pour faire leur photosynthèse. Ce sont des plantes sous le couvert (Expl : Oxalis acetosel et Russusacileatus )
Plantes indiffèrent : Ils ne dépendent que très peu de la lumière incident (il n’est pas un facteur important). L’intensité lumineuse intervient dans la morphogène, l’accroissement des feuilles, l’allongement des feuilles, la ramification.
II - Le facteur température.
La température par lequel vie la plante,dépend du rayonnement solaire, et plus particulièrement les infra- rouge. La quantité d’énergie reçue par m*2 du sol dépend d’au moins trois facteurs :
•    L’angle d’incidence
•    La latitude
•    Et de l’altitude
Cela est dû aux couches d’air et de gaz qui font arrêter certaine rayonnement
1 - Variation de la distribution d’énergie calorifique et conséquence sur la répartition des plantes. 
On sait que chaque espèce a des exigences propres vis-à-vis de la température  sur sa physiologie. Ces exigences auront certainement une influence sur la répartition des plantes
Parmi les principaux paramètres qui ont influencés la répartition des plantes on a :
L’altitude : La température de l’air décroit régulièrement avec l’altitude en raison de 0,55°C /100m. Ce coefficient n’est pas constant, il peut varier entre 0,5 et 0,6.
Dans la région méditerranéenne il est de 0,6 et il est lui-même plus faible en hiver qu’en été 0,4
La pente : Il joue un rôle très important sur la répartition de l’énergie calorifique : Région éclairé et région ombragé.
L’exposition : Tout ce qui est exposé au nord est frais. L’effet de l’exposition est particulièrement important et se traduit par la différence entre le versant nord et le versant sud d’une même montagne. L’exposition a un effet remarquable sur la végétation. Le versant d’exposition sud, secondairement ouest sont plus chaud que l’exposition nord secondairement EST.
En écologie on en parle que la répartition d’espèce se fais sur deux limites :
Limite supérieure et limite inférieure ou on en parle limite nord (base température) et limite sud (température élevé).
Les altitudes sont souvent liées à la latitude. Les plantes situées au côté de leur limite sud se réfugient sur le versant nord (vers les composants frais).
2 - Variation par rapport aux phénomènes généraux.
Dans le cas d’un Vallet encaissé on peut observer le phénomène d’inversion thermique de la température (il fait plus froid en bas qu’en haut, parce que y a des masses d’aires qui vont se refroidir au font du Vallet car ils ne sont ni renouvelé ni ensoleillé du coup y accumulation du froid au fond).
L’inversion thermique se traduit par une inversion d’étalage : à la place des xérophytes on trouve de la pelouse et vice versa et au mie versant on trouve du cèdre. Il y a une limite en deçà de laquelle le cèdre ne pousse plus (au fond du Vallet).
Exposition nord : on a une forêt de cèdre pur où la chaine vert est absente. Le cèdre  se régénère facilement, il peut régénérer en dehors de la forêt. Ceci est dû à la température
Exposition sud : on a un mélange de cèdre et de la chaine verte. Ici le cèdre ne se régénère qu’à l’intérieur de la forêt.
3 - Variation de la température en fonction du degré de continentalité
L’amplitude (l’écart thermique : différence entre température min et température maximal) va augmenter en s’éloignant de l’océan et ceci aura une influence sur la distribution des espèces. Il y a donc un gradient de continentalité ; un gradient de sècheresse entre l’ouest et l'EST.
III - Le facteur précipitation (eau).
Ils sont sous dépendance de la température qui règle l’intensité d’évaporation sur les surfaces de la mer qui va engendrer les précipitations.
Pour connaitre ces précipitations il faut faire des mesures préalables sur des stations météorologiques présentes dans les aéroports et dans les montagnes ces stations sont rares. Pour avoir des mesures fiable il faut qu’ils soient étalés en plusieurs années pour qu’ils puissent être statistiquement valables. 
Surtout dans un pays comme le Maroc où l’irrégularité est la reine, trois facteurs réagirent :
•    La latitude
•    Le degré de continentalité
•    L’altitude 
1 - L’influence de la latitude.
Au Maroc la quantité de précipitation diminue avec la latitude selon un gradient nord-sud
•    Tanger reçoit 887 mm/an.
•    Rabat reçoit 513 mm/an.
•    Safi reçoit 327 mm/an.
•    Agadir reçoit 226 mm/an.
•    Tétouan reçoit 82 mm/an.
(On doit faire ses mesures sur un endroit ou seul la latitude a un effet «au cote»
A l’intérieure du pays a une altitude égale et a un degré de continentalité égale on a :
•    Oujda reçoit 342 mm/an.
•    Bouffa reçoit 144 mm/an.
Même a l’intérieure du continent la latitude fait son effet.
2 - L’influence du degré de continentalité.
Même altitude et même latitude :
Sur la côte atlantique à la même latitude, plus on s’éloigne de l’océan plus les précipitations diminuent. Deux gradients se présentent :
Le gradient nord-sud et le gradient ouest-EST. Ceci est dû au fait que les vents qui amènent les précipitations sont de sud-nord et EST-ouest. 
A latitude égale les précipitations augmentent avec l’altitude :
•    0 m à Rabat on a 523 mm
•    530 m à Meknès 570 mm
La quantité de précipitations est très importante dans les montagnes (rift, sommet de haut atlas) que dans les plaines.
•    1600 m d’altitude on a mesuré 1703 mm/an, c’est le record de Maroc. 
Dans le moyen atlas les précipitations sont moins importants ils dépassent rarement 1400 mm/an. Bien que le haut atlas est plus élevé mais ne dépassent jamais 1200 mm/an. 
Le RIF est le plus arroser de tous les chaines marocaines grâce à deux gradients nord-sud et ouest-EST. A partir de 2500 m les précipitations vont commencer a chuter : il y a une limite de distribution de précipitation  en fonction de l’altitude. Ceci est due au fait que les perturbations qui amènent les précipitations ne dépassent pas 2500 m et au-delà de ces altitudes les précipitations vont chuter. En outre le continu de la baisse de précipitation on enregistre  le chute de neige. 
3 - L’influence de l’exposition. 
On constate que les versants d’exposition sud accessoirement EST, les chaine de montagne reçoivent moins de précipitation que celles des versants nord accessoirement ouest.
4 - Le vent.
Le vent agit soit directement (action mécaniques sur le sol), soit indirectement en modifiant l’humidité et la température.
Effet mécanique :Cet effet mécanique se traduit par des formes de croissances particulières bien visibles sur la cote. Les arbres présents au cote ont une inclinaison en fonction de la vitesse du vent et si le vent est très fort, il peut transformer une forêt en matorrals, ceci peut aller jusqu’à l’exclusion de la vie des arbres (dans les crêtes de montagnes) et donne apparition des xérophytes (plantes qui s’adaptent aux méfaits du vent par le développement de la pareil de fixation au sol.
Expl : amnophyla-arenaria (fixe le dune du sable).
Effet indirect : Elle correspond à la modification des autres facteurs climatique. Il joue un role de premier ordre sur la distribution des pluies.au niveau des sols sableux on a des structures particuliers et le vent va entrainer les particules sableux (les emporte).
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