Systèmes neurochimiques atteints au cours de la maladie de Parkinson


Le cœur lésionnel de la maladie de Parkinson est l’atteinte du système dopaminergique nigrostriatale. Pour autant, cette maladie ne se résume pas à la destruction de ce seul système dopaminergique. D’autres systèmes dopaminergiques peuvent être lésés, mais avec une sévérité généralement moindre, ainsi que des systèmes non dopaminergiques.

1- Lésions dopaminergiques

Les études neuropathologiques ont permis de montrer que la plupart des systèmes dopaminergiques cérébraux et extracérébraux sont touchés dans la MP. Ils le sont cependant avec un degré de sévérité variable d’un groupe de neurones à l’autre.

a-  Lésions mésencéphaliques

            Dans le système nerveux central, le plus grand nombre de neurones dopaminergiques est localisé dans le mésencéphale. À ce niveau, cinq groupes de neurones dopaminergiques sont classiquement identifies chez l’homme :
1. la substantia nigra pars compacta, dans la partie ventrale du mésencéphale juste en arrière du pédoncule cérébral. Les neurones de ce groupe participent a la majeure partie de l’innervation dopaminergique du striatum (Lynd-Balta et al. ; 1994).
2. la région médiale et médioventrale, équivalent de l’aire tegmentoventrale chez le rat, dont les efférences se dirigent préférentiellement vers le cortex frontal et le système limbique (Lynd-Balta et al. ; 1994).
3. le groupe dopaminergique A8.
4. la partie latérale de la substance noire.
5. la région périaqueducale.
Les efférences des neurones de ces trois dernières régions ne sont pas connues chez le primate. La perte neuronale est hétérogène au sein du mésencéphale. Les lésions sont en effet massives au niveau de la substantia nigra pars compacta (plus de 75 % de perte neuronale), mais absentes au niveau de la région périaqueducale. La situation est variable dans les trois autres régions (Hirsch et al ; 1988). en fait, même au sein de la substantia nigra pars compacta, la perte neuronale apparait hétérogène.
Des études postmortem et en tomographie par émission de positons (TEPscan) à la fluorodopa ont montré que les lésions des terminaisons dopaminergiques sont en effet plus marquées dans la partie dorsolatérale du putamen que dans le noyau caudé et le striatum ventral (Kish SJ et al ; 1990). La symptomatologie clinique caractéristique du syndrome parkinsonien est la conséquence directe de cette dénervation dopaminergique.

L’hétérogénéité de la dénervation striatale, reflet de l’hétérogénéité lésionnelle nigrale en début de maladie, explique vraisemblablement le caractère souvent focal des symptômes initiaux : fréquence d’un syndrome akinétorigide localisé à un membre inferieur (Vidailhet M et al ; 1994). Il existe une organisation somatotopique au niveau striatale, le contrôle de la motricité du membre inferieur étant situe dans le striatum dorsolatéral, et celui du membre supérieur et de la face dans le striatum ventral (Crutcher MD et al; 1989).
Contrairement à ce qui se passe dans la substantia  nigra pars compacta, la sévérité des lésions ne semble pas liée à la durée d’évolution de la maladie dans les autres régions dopaminergiques mésencéphaliques (Damier P et al; 1999). Cela pourrait expliquer certaines des variantes cliniques de la maladie. Ainsi, des lésions sévères dans l’aire dopaminergique A8 ont été retrouvées chez des patients chez lesquels le tremblement était particulièrement sévère (Hirsch EC et al; 1992). De même, des lésions importantes dans les régions médiale et médioventrale seraient associées à la présence d’une détérioration cognitive (Rinne JO et al; 1989) . Ces relations anatomocliniques restent relativement préliminaires et sont à considérer avec prudence.

b - Lésions extramésencéphaliques

Des neurones dopaminergiques en nombre nettement plus restreint que dans le mésencéphale existent au niveau de l’hypothalamus et de la moelle. Leur fonction n’est pas connue. Comme dans la substance grise périaqueducale, ces neurones ne semblent pas être affectes par le processus dégénératif (Scatton B et al; 1986).
Des neurones dopaminergiques sont présents au niveau de la rétine, ils joueraient un rôle dans le contraste visuel. Une partie de ces neurones, en particulier ceux de la région fovéale, sont détruits dans la maladie de Parkinson (Harnois C, Di Paolo T; 1990). Ces lésions pourraient être à l’origine de certaines difficultés de discrimination visuelle dont se plaignent certains patients, en particulier en conditions de faible luminosité. Enfin, des neurones dopaminergiques sont présents dans la paroi du tube digestif. Ils semblent eux aussi affectes dans cette affection, ce qui pourrait participer aux troubles digestifs fréquemment observés (Singaram C et al.; 1995). 

Notez Bien

Pour voir les références bibliographiques exactes utilisées dans cette mémoire, consulter le lien suivant :
http://sience7.blogspot.com/p/blog-page_5.html

1 Comments

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