Une nouvelle étude révèle que la vitamine D améliore les bactéries intestinales

Selon une étude publiée dans la revue Frontiers in Physiology, la vitamine D supplémentaire peut restaurer de bonnes bactéries dans l'intestin, ce qui donne espoir dans la lutte contre les facteurs de risque de diabète et de maladies cardiaques.

Il est bien connu qu'un régime alimentaire riche en graisses peut déclencher un syndrome métabolique, comme l'obésité, la résistance à l'insuline et les maladies du foie gras non alcooliques.

Une équipe internationale de chercheurs des États-Unis et de la Chine a maintenant découvert que la carence en vitamine D est nécessaire pour que ce syndrome progresse chez la souris, avec des troubles sous-jacents dans les bactéries intestinales.

Si les résultats peuvent être validés chez l'homme, les bains de soleil et les suppléments de vitamine D peuvent être des approches réalisables comme des traitements pour les syndromes métaboliques.

Plus précisément, les chercheurs ont montré qu'un régime alimentaire riche en graisses affecte l'équilibre entre les bonnes et les mauvaises bactéries dans l'intestin. Cela induit modeste foie gras et soulève légèrement le taux de sucre dans le sang chez les souris.

La carence en vitamine D diminue la production de défensines, qui sont des molécules antimicrobiennes essentielles pour maintenir la flore intestinale saine. Comme prévu, une injection orale d'une défensive synthétique récupère l'équilibre des bactéries intestinales, diminue les niveaux de sucre dans le sang, et améliore le foie gras.

En résumé, un régime riche en matières grasses à lui seul ne suffit pas à provoquer le syndrome métabolique, mais il est nécessaire en combinaison avec une carence en vitamine D.

La supplémentation en vitamine D améliore le syndrome métabolique chez la souris. L'étape suivante consisterait à valider les résultats chez l'homme. Mais, Peu d'études ont indiqué que la supplémentation en vitamine ne D pourrait pas améliorer les troubles métaboliques chez l'homme.

Notons que ces études sont largement basées sur des enquêtes à long terme, qui peuvent être entravés par une mauvaise conformité et une dose insuffisante, alors l’équipe de chercheurs vont réaliser une nouvelle étude clinique pour confirmer le lien entre la carence en vitamine D et la perturbation des bactéries intestinales et son association avec le syndrome métabolique".

Bibliographie :
Danmei Su et al. Vitamin D Signaling through Induction of Paneth Cell Defensins Maintains Gut Microbiota and Improves Metabolic Disorders and Hepatic Steatosis in Animal Models. Front. Physiol, published online November 15, 2016; doi: 10.3389/fphys.2016.00498.
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